L'histoire du village

L'histoire du village

Le nom de L’Étang-la-Ville vient d’une grande pièce d’eau située autrefois au centre du village. Cet étang aurait été asséché au XVIIème siècle et remplacé par un pré, le « pré de l’Etang ». Du nom de « l’Etang », on passe à celui de « l’Etang sous Marly » puis de « L’Étang-la-Ville ».

Traduite du latin « Stagnum Villa » qui signifie « le fief de l’étang », cette nomination, puis l’appellation de ses habitants, les « stagnovillois », viennent ainsi des noms de « stano », « stanum », « stagno », stagno-villa » et « stagnum-villa » qu’on retrouve dans les chartes latines.

Après la révolution, le village devient « l’Etang les sources » mais seulement pour quelques années. Avant même l’apparition du village, les Celtes habitaient le territoire, comme l’atteste la découverte en 1878 d’un dolmen au lieu- dit le « Cher Arpent », renfermant les ossements d’au moins 50 personnes. Sous l’occupation Romaine, la culture du blé s’étend, ainsi que celle des arbres fruitiers et surtout de la vigne. La construction du village n’apparaît que vers le Xème siècle.

Entre le Xème et le XIIIème siècle, le domaine seigneurial se substitue au système domanial. Une charte de 1140 mentionne pour la première fois la paroisse de l’Étang. L’église est alors construite et la famille de Neauphle est la première famille des seigneurs de l’Étang.

Au XIVème siècle, la guerre de cent ans et la peste noire déciment la population. Le village est déserté et les fermes abandonnées. A la fin du siècle, les Montagu sont seigneurs de l’Étang, comme en atteste la « fontaine de Saint-Pierre » surmontée des armes sculptées des Montagu et la date de 1372.

Aux XVIème et XVIIème siècle, les terres de l’Étang appartiennent à la famille Séguier, dont le plus illustre membre est Pierre Séguier, Garde des Sceaux sous le ministère de Richelieu et qui devient ensuite Chancelier de France en 1635. Un personnage emblématique qui donnera lieu à une promenade au cœur du patrimoine historique de notre village baptisée « Le circuit du Chancelier ».
La forêt alentour, elle, représente à la fin du siècle un terrain de chasse pour Louis XIV, grand amateur de battues, qui était à la recherche d’un coin plus retiré, plus petit et plus simple que Versailles, centre du gouvernement de la France à cette époque.nEn 1700, seigneurie, château et manoir de l’Etang sont achetés par Gabriel Fonton de Vaugelas dont les descendants seront pendant plusieurs générations les derniers seigneurs du village.

Au XIXème siècle, L’Étang-la-Ville est habité surtout par des agriculteurs qui cultivent toujours la vigne et les fruits. Le village est occupé par les Prussiens en 1870 qui le quittent en 1871.

Au XXème siècle, à la veille de 1914, la commune, sous le mandat de son Maire Gaston Pellerin de Latouche, poursuit son ménagement. En 1913, le Conseil Municipal décide de poser des plaques indicatrices des noms des rues et approuve le numérotage des maisons.
En 1914, tous les hommes mobilisables partent pour la guerre, seuls le boulanger et le secrétaire de mairie restent. La vie du village est alors rythmée par le passage des troupes. Celui-ci reprend sa vie normale après la fin de la guerre. Il y a alors 787 habitants en 1935.

Arrive ensuite la Seconde Guerre Mondiale et L’Étang-la-Ville sera occupée par différentes unités de l’armée allemande, l’état-major ayant installé son QG à Saint-Germain -en-Laye. Le village est considéré comme libéré le 25 août 1944 après l’arrivée des américains à Versailles.

La fin du XXème siècle voit le développement rapide du village qui reste toutefois un havre de paix dans l’agitation de la banlieue parisienne.